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Faits divers au café de la salade verte

  • Publié le 3 mars 2013
SLC
  • Electricité
  • Eolien et solaire

 

 Eclats de voix du Professeur Triboulet,  apôtre de la Sobriété et de l’Efficacité viticole

 

Apres avoir énergiquement et efficacement ingurgité moult litres de vin Bio au « café de la salade verte », il déclara sobrement mais  non moins énergiquement qu’il n’avait pas l’intention de payer la facture, ou en tout cas pas plus de 50%.

En effet le coût des dispositifs solaires à concentration qui avaient permis de planter des vignes sur les terrils ou à l’ombre des hauts fourneaux  ( au préalable repeints en vert était), certes, important, mais il devait à ses yeux être efficacement couvert par les revenus de la biomasse issue des sarments de vigne. Par contre, la collecte des raisins par le vent les amenant directement sur les pales d’éolienne, le foulage devenait superflu (c’était d’ailleurs la seule technologie sobre et  écologiquement admissible, on avait en projet d’arrêter progressivement tous les pressoirs). Le développement de champs éoliens au voisinage des vignobles ventés  pouvait donc conduire à des suppressions d’emplois conquis de haute lutte par la réduction de la contribution des pressoirs dans le mix viticole.

 Il fallait  donc trouver des emplois verts pour les  fouleurs injustement refoulés malgré leur énergie, leur sobriété et leur efficacité. Pour pallier efficacement cette perte d’emplois, le développement  de dispositifs manuels pour épépiner les raisins, suivant une technologie sobre et efficace, mobilisait toute l’énergie des habitants. La récupération des pépins, broyés entre deux blocs de grès par les fouleurs ainsi réemployés après une formation efficace, permettrait ainsi de lancer une industrie de biocarburants sobre et efficace.

Une réflexion approfondie avait donc accompagné la fermeture des mines du Nord et des Hauts fourneaux de Florange, et la production de vin bio se trouvait ainsi devenir une avancée majeure vers une société plus sobre, en créant des emplois pérennes. En conséquence, selon le raisonnement imparable de notre orateur enflammé du « café de la salade verte »,   il n’était pas question de payer les tonneaux de vin bio avec un surcout, mais au contraire il fallait de toute urgence les subventionner énergiquement pour pouvoir en toute bonne conscience prendre des cuites mémorables , qui , à défaut d’être sobres, seraient néanmoins efficaces.

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