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NEGATEP de SLC : l’éco-cohérence des choix énergétiques

  • Publié le 3 juillet 2014
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Le scénario Negatep vient d’être rediffusé sur le site de Sauvons Le Climat www.sauvonsleclimat.org sous sa version 2014.

     Sorti une première fois en 2007, dans la lignée du débat national sur les énergies de 2003/2004 (DNE 2003), et l’objectif de diviser par 4 d’ici 2050,  les rejets de gaz carbonique, ce scénario a été repris en 2011, prenant en compte notamment les décisions du Grenelle de l’environnement, la directive européenne « énergie – climat » dite « 3 x 20 » et l’engagement spécifique de la France de produire 23 % de son énergie à partir d’énergies renouvelables dés 2020, avec toujours comme référence de départ l’année 2006. C’est cette version Négatep 2011 qui fut présentée lors du Débat national sur la transition énergétique (DNTE). Au sein de ce débat, au niveau des différentes trajectoires, Négatep a finalement été classé représentatif de la classe DEC « Décarbonatation par l'électricité » qui repose sur « l’Efficacité énergétique et le rôle central de l’électricité non carbonée d'origine renouvelables et nucléaire »

Mais la crise financière (début été 2007) etla faillite Lehman Brothers (en septembre 2008), dont les effets sont encore présents, ont totalement bouleversé les données avec les évolutions non prévues du PIB et des consommations énergétiques, d’où un recalage nécessaire des données initiales et ce sera l’année 2012 qui sera le point de départ de cette version 2014 de Négatep, version enrichie en outre des informations complémentaires demandées essentiellement au fur et à mesure du DNTE.

Il faut rappeler que nous l’appelons « Negatep » car c’est bien la consommation d’énergie, issue en grande partie des combustibles fossiles symbolisés par le pétrole, et la tonne équivalent pétrole (tep), qu’il faut maîtriser. Outre les économies d’énergie, sans lesquelles le « facteur 4» serait inaccessible, il faut remplacer, le plus possible les combustibles fossiles, par des sources d’énergie non émettrices de gaz carbonique, aussi bien pour produire directement de la chaleur que de l’électricité.

Pour atteindre l’objectif facteur 4, l’étude montre qu’il faut :

·         Pratiquement supprimer le chauffage au pétrole et au gaz dans le résidentiel et le tertiaire. Les moyens existent, en combinant une meilleure isolation, les énergies renouvelables chaleur, l’électricité combinée aux pompes à chaleur, et cette même électricité exploitée directement intelligemment. Le problème majeur est le financement, dont les difficultés devraient conduire à rechercher systématiquement les voies les moins coûteuses.

·         Réduire très fortement le pétrole pour les transports, sans basculer à grande échelle vers le gaz Il s’agit là d’une double révolution : repenser la mobilité (transports en commun, fret) et remplacer le  pétrole par l’électricité, soit directement dans des véhicules hybrides rechargeables ou tout électriques, soit en apportant tout ou partie de l’énergie nécessaire à la synthèse des biocarburants.

·         Limiter sérieusement les combustibles fossiles dans l’industrie. Ceci implique notamment des modifications de procédés (et donc des investissements lourds).

·         Augmenter fortement la part de l’électricité décarbonée dans le mix énergétique, maintenir la part de l’énergie nucléaire dans la production d’électricité et, tant que des moyens techniques économiques de stockage massifs n’auront pas été développés, limiter la part des électricités intermittentes au niveau que le réseau électrique peut supporter sans augmenter les capacités des centrales à gaz.

La mise en place d’un tel programme doit s’appuyer sur une évaluation réaliste du coût de la tonne de gaz à effet de serre économisé par chaque technologie.

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