Sauvons Le Climat : solutions pour le futur, actions au présent
COMMENT (VRAIMENT) RÉDUIRE LES EMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE (GES)

Ce que nous voulons :

la consommation sans frein des énergies fossiles provoque, via les gaz à effet de serre, un réchauffement climatique dont les conséquences s’annoncent redoutables. Sauvons le climat (SLC) cherche humblement à apporter une contribution positive, scientifique, cartésienne au débat, tout en estimant urgent que se crée un mouvement d’opinion puissant exprimant, loin des positions idéologiques, la réalité des faits et les conséquences que nous devons en tirer.

ARTICLES
  • La politique Climat / Énergie de l’Union Européenne : mythes ou réalités ?

      

     

    Après cinq années de politique européenne verte, Pacte Vert oblige, il est nécessaire de profiter des élections à venir pour se « pauser » … en se posant les bonnes questions. Certains Chefs d’États Membres de l’Union l’ont dit … il faut maintenant le faire.

    Tout d’abord en termes de cibles de décarbonation, allant de moins 55 % en 2030 à moins 90 % en 2040, comme proposé par la Commission dans sa Communication du 6 Février. Aujourd’hui, on atteint environ 30 %, en tenant compte des épisodes Covid et de crise du gaz que nous avons connus. Si la cible obligatoire de 55 % dans six ans paraît déjà difficile à atteindre (rappelons qu’elle était initialement de 40 % avant le boost du Pacte Vert), que dire de l’objectif de 90 % pour 2040 ?

  • Agnès Pannier-Runacher

    Enfin une ministre de l’énergie à qui nous pouvons dire Merci

      

                  En mai 2022, Madame Agnès Pannier-Runacher a été nommée Ministre de la Transition Énergétique dans le gouvernement de Mme Borne. Pour la première fois depuis longtemps, l’énergie et ses enjeux d’avenir relevaient d’un Ministère de plein exercice, sans rattachement direct, ni au Ministère de la Transition Écologique, ni au Ministère de l’Industrie ou de l’Économie.

                  Cette nomination et ce positionnement survenaient quelques mois après le discours de Belfort au cours duquel le Président de la République, en réaffirmant la place que devait tenir le nucléaire dans la production d’électricité qui devra être décarbonée, semblait mettre fin au mythe du 100 % renouvelable et amorcer un retour à la raison en matière de politique énergétique et climatique, pour ce qui concerne l’électricité, principal vecteur énergétique de l’avenir.

  • Y a-t-il vraiment 4,8 millions de passoires thermiques en France ?

      

     

    En ce moment, nous entendons beaucoup parler dans les médias de passoires thermiques et des conséquences potentiellement catastrophiques sur leur éventuel retrait du marché locatif français.

    Mais au fait, c’est quoi une passoire thermique ? Pour le grand public et les médias, c’est une habitation très mal isolée qu’on a bien du mal à chauffer, sauf à y consacrer des dépenses très importantes.

    Qu’en est-il pour le législateur et en quoi est-ce important pour nous, citoyens ? et pour le climat ?

  • COP 28 : faisons parler les chiffres

    L’équivalent d’environ 25 années d’émissions de CO2 évitées en France grâce au choix du nucléaire

      
    Crédit photo : WANG DONGZHEN,
    XINHUA/MAXPPP

    Une tâche urgente de la COP 28 est de rechercher tous les moyens possibles pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Sur ce point, il n’est pas inutile de s’appuyer sur un retour d’expérience concret de plus de 40 années de fonctionnement du parc nucléaire français.

    Depuis plus de trois décennies, ce parc fournit entre 70 et 75 % de l’électricité du pays, évitant de considérables émissions de CO2 qu’il convient d’évaluer.

  • La perception du changement climatique en France
    (texte établi à partir de la présentation de François-Marie Bréon
    en préambule de l’Université d’automne de
    Sauvons Le Climat - 10 au 12 / 10 / 2023)

      

     

    Le réchauffement climatique est devenu une réalité bien claire, il n’y a plus de contestation importante sur ce point. Ce que le monde a subi au cours de l’année 2023 en est le brûlant témoignage : citons la température anormalement élevée de l’Atlantique Nord, une surface de banquise de l’Antarctique très inférieure à tout ce qu’on a pu connaître, des incendies de forêt au Canada d’un ampleur inédite, des précipitations catastrophiques en Grèce et en Chine. Le niveau de la mer qui montait de 2 à 3 mm par an dans les années 1990 a vu l’accroissement de son niveau s’accélérer, il augmente maintenant de près de 5 mm par an.

  • Les matériaux de l’énergie du futur

    De la dépendance aux fossiles à la dépendance aux métaux

      

     

    L’Université d’été a permis de caractériser et de quantifier les éléments clés liés aux matériaux de l’énergie du futur[1]. Sauvons le Climat en retient les points clés suivants (qui ne constituent pas un résumé des travaux, mais en constituent les enseignements principaux) :

    [1] Les vidéos des différentes interventions peuvent être visionnées sur le site de Sauvons le Climat

  • Efficacité énergétique, sobriété, décroissance : des choix de société ...

      

     

          Des mesures doivent impérativement être prises pour limiter au niveau le plus bas possible l’augmentation de la température du globe, à l’origine du dérèglement climatique. Ces mesures impliquent une réduction massive et rapide des émissions de GES (gaz à effet de serre), qui sont principalement liées à l’utilisation encore majoritaire des énergies d’origine fossile émettrices de CO2, dont il va falloir se priver. Il s’agit là d’une véritable révolution technologique, économique et sociétale, totalement inédite dans l’histoire humaine.

  • « Le politique et la science à l’heure des défis climatique et énergétique »

    Une Tribune à lire dans la Revue parlementaire 

      

     

    Faire se rencontrer la compétence scientifique et la décision politique est une préoccupation que connaît bien Sauvons le Climat. Nous savons que cet objectif est essentiel à la compréhension en profondeur des problèmes et à la mise en œuvre de solutions réellement efficaces pour lutter contre le changement climatique.

  • Révision de la Programmation Pluriannuelle de l'Energie

    Quels mix pour demain ?

    Contribution de Sauvons le Climat aux ateliers organisés par la DGEC

      

     

    Lors des ateliers organisés par la Direction Générale de l'Energie et du Climat, Sauvons le Climat a eu l'opportunité de formuler quelques messages très clairs sur les mix énergétiques et électriques de demain.

  • La France doit orienter ses efforts de décarbonation vers les secteurs les plus émetteurs.

     

     

     Publié par Le Monde de l'Energie le 16.12.2022 ,    par Sauvons le climat

    Une tribune signée par l’association Sauvons le Climat, qui défend un scénario de sortie des combustibles fossiles dans une optique « positive, scientifique, cartésienne », sous la plume d’Éric Maucort, ancien cadre dirigeant d’EDF, président de l’association.

    Les efforts de décarbonation doivent, au niveau français, être à l’évidence orientés vers les secteurs les plus émetteurs.

    Il faut mettre fin à la fascination irraisonnée sur la production d’électricité alors que c’est un domaine sur lequel la France occupe depuis des années une position privilégiée (les émissions représentent moins de 5% des émissions du pays). Cette focalisation sans fondement, matérialisée dans la loi Transition Énergétique pour une Croissance Verte, éloigne l’attention des domaines sur lequel les progrès les plus importants restent à faire.

  • L’électricité nucléaire est une bonne solution pour le climat.

    La France doit-elle s’en priver parce que ce serait une énergie du passé ?

    Crédit photo: Wikipedia

     

    L’affirmation péremptoire selon laquelle le nucléaire serait une « énergie du passé » est une interprétation au mieux mal informée, au pire, malveillante, de l’histoire de l’électronucléaire mondial et notamment français.

    Elle pourrait nous enfermer dans deux pièges redoutables : d’une part la suspension sine die de la R&D sur les réacteurs à neutrons rapides indispensables au nucléaire durable et donc à l’énergie durable, et d’autre part la perte d’attractivité de la discipline auprès des jeunes talents.

  • L'électricité nucléaire est une très bonne solution pour le climat.

    La France doit-elle s’en priver parce qu'elle serait trop chère ?

    Crédit photo: Reuters

     

    Que n’avons-nous pas entendu clamer : le kWh nucléaire est cher et n’inclut pas déchets et démantèlements. Les renouvelables sont désormais très compétitives et le foisonnement des productions éolienne et solaire permet à ces renouvelables de contribuer à la stabilité du réseau européen !

    La réalité est bien différente.

    Le prix du nucléaire actuel (42 €/MWh si on se fie au prix imposé à un EDF contraint de vendre le quart de son électricité à prix coûtant à ses concurrents) comprend la totalité de ses charges « du puits à la roue » investissements et exploitations inclus : mines, fabrication du combustible et traitement après combustion, construction et exploitation des installations, gestion des déchets et démantèlement.

  • L'électricité nucléaire est une très bonne solution pour le climat

    La France doit-elle s’en priver parce qu’il n’y aurait pas de solution pour les déchets ?

    « Que faire des déchets nucléaires les plus dangereux et qui le resteront pendant plusieurs milliers d’années ? Malgré plus de soixante ans d’exploitation de l’énergie nucléaire, il n’existe toujours pas de solution durable et sûre pour gérer les déchets nucléaires ». C'est le leitmotiv des opposants aux centrales nucléaires. Qu'en est-il en réalité ?

    Toute activité humaine qu’elle soit ménagère, vie quotidienne, économique, industrielle, commerçante, génère des déchets. Pour le nucléaire, la question n’est donc pas de produire ou pas des déchets, mais les véritables questions consistent à :

              - en produire le moins possible grâce notamment à l’économie circulaire,

              - savoir gérer correctement les déchets produits (matières ultimes) pour qu’ils n’altèrent pas notre environnement.

  • L'électricité nucléaire est une très bonne solution pour le climat

    La France doit-elle s'en priver par crainte d’un accident ?

               Les accidents nucléaires sont perçus par l’opinion publique comme également probables sur tous les réacteurs de la planète, quel qu’en soit le modèle, le pays d’installation ou l’exploitant. Seuls les mots « accident nucléaire » semblent être retenus, sans autre considération, comme une sorte de fatalité. Cette vision ne correspond pourtant et heureusement pas à la réalité : les accidents de réacteurs nucléaires survenus dans le monde à ce jour sont profondément liés aux comportements humains que ce soit au stade de leur conception, de leur construction, de leur exploitation, de leur contrôle, de la gouvernance globale de cette industrie dans leur pays.

              Ainsi, les causes profondes de l’accident de Three Mile Island en 1979 aux États-Unis sont des erreurs humaines. Celles des accidents de Tchernobyl en 1986 en Ukraine et de Fukushima en 2011 au Japon sont des fautes gravissimes commises à différents stades et niveaux de responsabilité à l’encontre des règles de base en matière de sûreté nucléaire. Dans le cas de Fukushima, le tsunami n’en a été que l’élément déclencheur, non la cause profonde.

  • Quelles énergies pour demain ?

    La question de l’énergie va être la plus importante de ce siècle pour l’ensemble de l’humanité, qui doit faire face à une révolution inédite, très différente des révolutions passées. Une courte rétrospective historique permet d’éclairer le sujet : après avoir vécu pendant des millénaires avec très peu d’énergie disponible, exclusivement renouvelable, l’humanité a enchaîné depuis un peu plus de deux siècles plusieurs révolutions énergétiques successives avec l’usage du charbon, puis du pétrole, puis du gaz, tous fossiles, puis de l’électricité qui peut être produite à partir de ces sources fossiles et de nombreuses autres sources primaires d’énergie, renouvelables et nucléaire. L’usage cumulé de ces sources a rendu possible une consommation énergétique très élevée dans les pays développés.

  • L’hydrogène, solution miracle ou leurre ?


    Crédit photo : Michel Labelle /Total

     

    Chacun a son opinion, mais quelles sont les données ?

                L’Hydrogène est aujourd’hui un produit industriel bien maîtrisé comme produit chimique dans la fabrication des engrais ou le traitement des pétroles. Comme on espère l’utiliser pour pallier l’intermittence des renouvelables, il a été récemment promu comme un vecteur essentiel dans l’économie de l’énergie. Si on entend s’affranchir du nucléaire pilotable, il convient d’en produire de grandes quantités pour générer de l’électricité dans les périodes sans vent et sans soleil. Il est essentiel aux scenarios « tout renouvelable » pour la production d’énergie.

  
  
  
  

Scénario NEGATEP 2021

 Logo nT V5

 

L'association "Sauvons le climat" publie son scénario énergétique "Négatep". Celui-ci vise à améliorer l'efficacité énergétique sans renoncer à l'efficacité économique et pose donc la question suivante : peut-on abaisser les rejets de CO2 sans altérer le bien-être de la population ni entraîner de dépenses inconsidérées ?

Lien vers la présentation du livre  : Scénario pour réduire les émissions de CO2 de la France d'ici 2050-2060

Lien vers le Communiqué de Presse du 22 octobre 2021 : Actualisation du Scénario NégaTep : Sortir des énergies fossiles c’est possible !

Lien vers les articles déjà publiés pour l'édition NEGATEP 2017

979 10 97174 58 3 Negatep

 

Lien vers les articles déjà publiés pour l'édition NEGATEP 2017

 

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