Polémique sur le réchauffement climatique ?

Les « climato-sceptiques » articulent des doutes de diverses sortes soit sur la réalité du changement climatique (par exemple Claude Allègre) soit sur ses origines.

A notre connaissance personne ne met en cause l’augmentation rapide des concentrations de gaz carbonique ou de méthane (les GES) depuis une centaine d’années.

Une première catégorie d’objections consiste à considérer qu’il n’est pas prouvé que l’augmentation des concentrations de GES conduise à une augmentation de la température. Les modèles climatiques sont mis en cause : ils ne tiendraient pas compte de la vapeur d’eau ni des nuages. Puisqu’il est impossible de prévoir le temps à plus de dix jours comment serait il possible de prévoir les évolutions du climat sur des dizaines, voir des milliers d’années ?

Une autre catégorie d’objections admet la réalité du réchauffement mais considère qu’il a une origine naturelle (souvent solaire) et que, après tout, nous avons déjà connu des températures plus élevées dans la période historique (an mil). Les observations actuelles correspondraient à la sortie du petit âge glaciaire et n’auraient rien à voir avec l’activité humaine.

Nous avons donc pensé qu’il serait utile de faire le point sur les observations et les simulations qui permettent d’affirmer que le réchauffement climatique existe bien et qu’il est largement dû à l’action de l’homme. Cette mise au point est faite dans un document simple et clair "Climat et gaz à effet de serre" que nous avons mis sur le site de « Sauvons le Climat »

Vous verrez :

1. Que les climatologues savent que le climat a varié dans le passé à cause des variations de l’irradiation solaire
2. Qu’ils tiennent compte de la vapeur d’eau
3. Qu’ils savent que les nuages ont une influence, même si la prise en compte de leurs effets est un des points les plus délicats des simulations
4. Qu’ils sont prêts à intégrer de nouvelles données et idées dans leur approche
5. Que les modèles reproduisent de manière satisfaisante l’évolution des températures depuis 1970, y compris en ce qui concerne les effets de l’irradiation solaire et des éruptions volcaniques.

Il serait intéressant que les « climato-sceptiques » fournissent une argumentation aussi solide à l’appui de leur thèse, démontrant, par exemple, que l’augmentation des GES dans l’atmosphère n’auraient pas de conséquences sérieuses sur le climat.